PROLOGUE

Si je venais à disparaître avant que l’affaire de l’Aérotrain soit réglée de façon satisfaisante, je veux dire ceci : ma vie a été pleine de joies de la part de mes parents d’abord, de mes collaborateurs et surtout de ma femme qui m’a permis de faire tout ce que j’ai fait. Vers Elle vont toutes mes pensées les plus profondes. C’est pourquoi, je lui demande et à ceux de mes collaborateurs qui le pourraient, de faire connaître le mépris que j’emporterai des gens qui ont saccagé l’Aérotrain, ceux de l’Administration de la SNCF, de la politique, spécialement Michel Poniatowski . Je leur pardonne sur le plan supérieur, mais pas sur celui de l’action.
A mes enfants je dis : la vie est merveilleuse et quoi qu’en disent certains, elle comporte plus d’espoir que de crainte. Je compte sur eux et sur l’aide de Dieu.